Également nommée Sandra ou Sandie, son prénom vient d’Alexandrine, féminin d’Alexandre, du grec « Alexandros » ou « celui, ou celle, qui protège les hommes ». Née en 1358, orpheline très tôt, elle est élevée par sa tante au couvent de Monticelli, puis par son oncle au couvent des dominicaines de Prato.
Elle entre dans la famille spirituelle du « Povorello », ou petit pauvre, qui prêche l’humilité et la joie de se trouver parmi les gens de condition modeste, qu’ils soient pauvres, malades ou mendiants. Elle vit parmi les « pauvres dames » selon les préceptes définis par sainte Claire, elle-même amie de saint François. Religieuse clarisse toute sa vie durant, Sandrine fonde à Foligno un monastère selon les exigences de pauvreté de sainte Claire. Elle y passe le restant de ses jours et s’éteint le 2 avril 1458.
D’une grande discrétion de son vivant, il ne reste de Sandrine que cette immense admiration que lui vouèrent les sœurs après sa mort.
Raymond
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