Fêté le 22 janvier, Saint Barnard est né vers 780 et est issu d’une famille de la noblesse carolingienne. Son père l’envoya se former dans une école catholique qui lui donna le goût pour la prière et les actes de piété ; goût trop prononcé pour celui-ci, qui le rappela auprès de lui après les décès de ses frères. Il lui fit épouser une jeune femme noble et lui suggéra de s’engager dans l’armée de Charlemagne, ce qu’il fît dès ses 18 ans. Là, il fît une brillante carrière militaire, participant comme officier à la conquête de la Frise orientale (Pays-Bas), et aux campagnes menées contre les Saxons. Il se fit remarquer par sa bravoure et l’empereur prenait conseil auprès de lui.
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A la mort de ses parents, il revînt dans ses terres pour embrasser cette fois-ci une carrière ecclésiastique, renonçant à ses biens et se séparant de sa femme et ses enfants. Il commença par créer un hospice en 803 et alla restaurer l’abbaye Notre-Dame d’Ambronay dans le Bas-Bugey. Il devint l’abbé de ce monastère. Puis, il fît construire la chapelle de Saint-Barnard au lieu-dit des « Sept fontaines » pour y accueillir les visiteurs de passage. Sans avoir d’autre choix que d’accepter la nomination voulue par le pape Léon III, il devint en 810 évêque de Vienne. Il prit part au débat sur le « Filioquisme » qui porte sur la reconnaissance de la communion consubstantielle entre le Père et le Fils via l’Esprit Saint. Ce débat amena à des interprétations théologiques différentes qui ont abouti entre les clergés romain et grec au schisme de 1054 créant 2 églises, l’une catholique, l’autre orthodoxe. Après avoir pris part aux conflits opposant les petits-fils de Charlemagne et avoir connu exil, il fît construire une abbaye bénédictine au bord de l’Isère en 838 qui porta le nom au XIII° de collégiale Saint Barnard et sera à l’origine de la naissance de la ville de Romans. Il meurt en 841 et fut canonisé en 944 par le pape Pie X.