A l’approche de la fête de la Toussaint, connaissez-vous l’origine du cimetière et l’histoire de deux cimetières présents à Puteaux ?
Le terme cimetière, qui provient du mot grec, koimêtêrion, désigne un « lieu pour dormir » où sont enterrés les morts. Très tôt dans l’histoire de l’humanité, ces lieux sont apparus pour permettre d’honorer les défunts et de leur rendre un culte. Le plus ancien cimetière qui ait été découvert date de 16 500 ans avant J-C et se situe en Jordanie. L’ère des nécropoles, qui sont des cimetières souterrains, connut un essor important dans certaines civilisations notamment pendant l’Antiquité comme chez les Egyptiens ou les Romains qui préféraient enterrer leurs morts à l’extérieur de la cité, de la ville.
Après les temps des catacombes romaines, quand le christianisme devint la religion dominante au IV siècle, les cimetières sont devenus des lieux où les chrétiens étaient enterrés dans l’attente de leur résurrection le plus souvent à proximité des églises. C’est aux Xe et XIe siècles que peu à peu les cimetières furent aménagés dans leur configuration actuelle.
A la Toussaint, les cimetières connaissent un fleurissement de pots de chrysanthèmes, les tombes sont nettoyées et les vieilles fleurs en plastique délavées jetées, les familles se réunissent pour commémorer leurs morts.
A Puteaux, le vieux cimetière fut inauguré en 1848, remplaçant celui qui était proche de la Vieille Eglise. Puis un nouveau cimetière fut créé en 1913, par la suite agrandi en 1953. Il a été réaménagé en 1995 pour mieux s’articuler aux jardins de l’Arche. Une stèle a été posée en 1920 pour les morts de la guerre de 14-18 et un monument a été érigé pour les victimes de l’Holocauste en 1996. Pour faire face aux demandes de crémation des corps, la mairie a créé un colombarium de 216 places, avec son jardin du souvenir où sont dispersées les cendres. Enfin, un carré musulman a été aussi inauguré.